Un article de plus pour foncer vers le bonheur et le bien-être 😉 centré sur la phobie ici…Mais n’oubliez-pas ce proverbe de Gandhi qui s’applique bien des contextes et qu’un de mes patients préféré m’a dit un jour car ça lui avait permis de franchir la porte de mon cabinet :
« La plus petite des actions vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions. »
Bref, c’est génial car l’Hypnose peut faire quelque chose pour vous, une excellente nouvelle non !? On est sur facebook alors je ne vais pas m’étendre sur la sémiologie et n’hésitez pas à cultiver votre connaissance 🙂 à partir des sources classiques dont je m’inspire ici en version light) : Freud, Lacan, manuel de psychiatrie, DSM et CIM …
Bref, la névrose phobique est une affection névrotique et c’est aussi une peur spécifique et intense où :
- le stimulus d’angoisse est projeté sur des situations, des personnes qui deviennent source d’effroi;
- les conduites défensives au moyen desquelles la personne s’en protège se manifestent et
- une organisation oedipienne de la personnalité…
la phobie se distingue de l’hystérie de conversion car dans ce cas, l’angoisse est supprimée (ou en tout cas gérée) par le processus de somatisation (déplacement sur le corps). Comme il y a une continuité structurelle entre la phobie et la névrose, soit elle est la base sur laquelle vont s’organiser les autres symptômes névrotiques, soit elle est isolée et devient une névrose à caractère phobique… Pour le dire autrement, la discussion est vive pour savoir s’il s’agit d’une structure névrotique « pure » car il arrive qu’un symptôme phobique puisse apparaître dans la névrose hystérique ou dans la névrose obsessionnelle … Je n’irai pas plus loin sur la théorie.
De façon clinique on observe :
- des phobies de situations (agoraphobie la plus fréquente, les phobies sociales et phobies spécifiques courantes telles que la clausto, acro, sang, avion animaux…)
- des phobies d’impulsions : suicidaires (défenestration, armes blanches, armes à feu et se jeter sous un train, voiture, métro…) impulsion homicides (peur de tuer autrui, d’étrangler son nouveau né…),
- Des phobies limites : éreuthophobie (rougir en public) nosophobie (peur des maladie graves, phobies des microbes…).
Les conduites contraphobiques sont généralement les conduites d’évitement (qui sont moins nettes dans les phobies d’impulsion car la personne peut manipuler les armes ou bien se penchera par la fenêtre…) et les conduites de réassurance (la personne se tourne vers ce qui la rassure, le familier, l’usuel… parois s’il s’agit de rites, formules magiques ou gestes conjuratoires, là on se rapproche de la névrose obsessionnelle. L’alcool permet aussi parfois de gérer l’anxiété. Les autres symptômes parfois observés sont l’inhibition, la dépression et les troubles sexuels.
Le diagnostic
de la névrose phobique se fait généralement dans la première partie de la vie d’adulte à travers divers signes et comme nous l’avons évoqué plus haut, selon ces signes et l’anamnèse approfondie il est possible de diagnostiquer tantôt une névrose d’angoisse (degré d’anxiété, importance des manifestations psycho-fonctionnelles et peu de conduites d’évitement) ou bien une hystérie de conversion (pas toujours possible de trancher) ou encore la névrose obsessionnelle. De plus on peu souligner qu’un phobie peut apparaître dans la mélancolie et la schizophrénie.
Stratégies de soin :
Outre les stratégies psychiatriques (tranquillisants type Benzodiazépines, parfois antidépresseurs (ISRS) inhibiteur spécifique du recaptage de la sérotonine) qui gèrent mais qui ne soignent pas,
l’Hypnose et une psychothérapie
analytique sont les meilleures options avec aussi une cure psychanalytique si vous êtes bien motivés.
- Une bonne partie des techniques de l’Hypnose (ici élargie Ericksonienne et Nelle) peut servir selon la personne, la sychro, l’anamnèse, etc : Technique hypnotique des phobies, alignement des niveaux logiques, THI, recadrages (tous), prescription de tâches…
Et le jour où mon patient est reparti guéri il m’a offert une citation de Henry David Thoreau un essayiste américain que je ne connaissait pas:
« Ce que vous obtenez en atteignant vos objectifs est aussi important que ce que vous devenez en atteignant vos objectifs. »
Les spécialistes reconnaitront un glissement du métaprogramme motivation qui donne de la superbe à cette citation…
@bientôt,
Christophe.
PS: tout vos commentaires seront les bienvenus pour améliorer mes articles… Sentez-vous libre de m’en faire part 😉