Hypnose et pensée comparative : du bon usage de nos pensées !

Si la pensée comparative nous permet d’affirmer nos goûts, nos préférences dans des domaines variés, si la pensée comparative permet d’établir des classements ou encore de faire des choix, il est des domaines où la pensée comparative peut nous jouer de vilains tours…

Il s’agit des moments où l’on compare des êtres humains entre eux et les moments où l’on se compare soit avec autrui soit avec un groupe de personne (collègues, amis…) et dans ces moments il peut y avoir soit de l’auto- satisfaction qui dans ce cas ne pose généralement pas souci pour le penseur, soit de l’apitoiement ou de la mésestime de soi ce qui est moins engageant.  Cette mésestime est souvent la cause de tristesse, de peur d’aller de l’avant ou pour le dire autrement d’un manque de confiance en soi.

Pourtant, la pensée comparative est à l’œuvre dès notre plus jeune âge et il n’est pas rare d’entendre des enfants très jeunes, parler de copain préféré, de jouet préféré, de plat préféré… Pourtant son usage mériterait à un examen plus attentif… En effet, et de façon lapidaire, la pensée comparative porte en elle le germe de la discrimination et de la séparation, de la discrimination nait l’injustice, de l’injustice nait la colère et/ou la tristesse, la peur, la haine, etc. De même si l’on compare des individus entre eux les critères de comparaison peuvent mener à des extrêmes dont le devoir de mémoire nous rappelle les dérives (eugénisme, antisémitisme ou autre discours du même type).

Dans le domaine professionnel, la pensée comparative peut parfois générer de nombreux risques psychosociaux : stress, burn-out, dépression… Sous couvert d’une productivité accrue les services de management ont souvent recours à des grilles permettant d’évaluer et donc en creux de comparer les performances de chaque individu… savoir-être / savoir-faire… la façon d’utiliser ces outils devrait requérir beaucoup d’humanité et de compassion… Car si évaluer des individus entre eux au travers d’une tâche peut permettre d’orienter et tirer le meilleur des qualités de chacun, comparer ne me semble pas très fructueux d’un point de vue humain… La frontière est parfois ténue et l’approche du manager ou du chef sera déterminante. Petite astuce, évitons, dès lors de laisser entrer la logique managériale en nos foyer ! Bref… rien d’évident et de simple ici, et bien utiliser la pensée comparative requiert discernement et de la sagesse…

Comment l’hypnose peut nous aider ?

Comme évoqué plus haut, dans le domaine personnel, si la pensée comparative vous amène à vous sentir nul ou inférieur aux autres, il faut consciemment trouver la référence de comparaison : soit l’on possède une référence interne soit une référence externe. Bien souvent, la référence interne est inconsciente et repose sur des valeurs ou des croyances qu’il faudra mettre à jour et modifier grâce à l’Hypnose et la PNL (cf. article sur le changement de croyance). Ex : « Je me sens nulle … ou encore j’éprouve un blocage etc… l’anamnèse avec un bon thérapeute doit permettre de mettre à jour ce type de phrase et de mot clé afin de trouver le comparatif absent de l’expression et pourquoi pas la source : un discours parental ou éducatif orienté « problème » (vs. « orienté solutions »), une loyauté familiale, un souvenir qui a cristallisé cette croyance, etc. Dans tous ces cas l’Hypnose et la PNL peuvent vous aider pour corriger et améliorer votre image et votre confiance en vous. Mais une astuce supplémentaire réside dans le fait d’accepter les différences comme telle plutôt que les comparer…

CC

A bientôt !

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